« Pourquoi tant d’inertie devant l’évidence ? »

  Ou, pourquoi tant de résistances à agir pour réduire notre impact sur le climat et l’environnement ?
- L’évidence se manifeste à l’esprit ou aux sens, elle se perçoit (ou pas).
- La perception est une interprétation subjective, est-elle culturelle ? (Chacun voit-il que le roi est nu ?)
- Si un processus est lent, les variations imperceptibles sont négligées, voire niées; le poids des habitudes de pensée retarde  la prise de conscience.
- L’évidence fait partie d’un système de pensée, celui-ci peut s’instiller par conditionnement.
- La  constatation d’un effet ou d’une évolution n’en présuppose pas la cause.
- Le scepticisme et les contradictions ébranlent la confiance envers les allégations scientifiques.
- Le principe de précaution peut orienter l’action sans certitude sur la cause.
- Plus les rouages sont complexes, plus l’inertie est grande, le temps de réaction s’allonge.
- L’esprit est au service des affects.
- L’action peut se faire à l’échelle individuelle, les changements de comportement se répandant par l’exemple de cohérence des actes avec le discours et par l’usage.
- Les modes de consommation dépendent de l’offre et de son accessibilité, leur évolution dépend des alternatives présentées.
- L’inertie se combat par des incitants mieux que par des impositions si la volonté d’action atteint le pouvoir politique.
- Le changement est une question d’investissement.
- Une évidence n’est une motivation à agir que si elle met en lumière un risque ou une opportunité.