« Pourquoi la philosophie, n’évolue-t-elle pas ? »
Exposé :
- Pour parler de façon sensée, on doit utiliser les catégories (d’Aristote) et parler de ‘quantités’.
- La philosophie utilise trop peu les mathématiques ; elle parle de valeurs, mais sans les quantifier.
- Les valeurs ( Qualia ) sont attribuées à l’objet, et non au sujet qui les perçoit.
Tentatives de définitions :
- la philosophie: amie de la sagesse.. ou des savants..
- la philo a trois branches :
> Etablir un modèle du monde, et découvrir la place de l’homme dans ce modèle. (science)
> Etudier la pensée, soit théoriquement, soit pour s’y entraîner. (logique)
> La recherche de la sagesse ; le sujet de la sagesse étant la position intérieure face au modèle.
- Sagesse : recherche de l’essentiel, ou recherche de l’harmonie dans les interactions ?
- La sagesse elle-même, peut-elle ‘évoluer’ ? Ces questions demeurent, de tout temps.
- Evoluer, serait s’adapter à la perception du réel ; mais (?) s’adapter aux changements du réel, ou aux méthodes utilisées pour le décrire ?
- La philo n’évolue-t-elle réellement pas.., ou le fait-elle de manière imperceptible ? voire obscure !
- N’est-ce pas plutôt nous qui n’évoluons pas, et serions inaptes à ‘entendre’ ses nouvelles formes ? (phénoménologie, déconditionnement/reconstruction, etc..)
- Une évolution dans la pensée, comme aussi dans l’art (p/ex.), paraît souvent dérisoire ou loufoque sur le moment ; et ne prend sa ‘valeur’ qu’avec le recul.
- Il est intéressant de comparer l’évolution de la philosophie, à celle de la musique classique.
Ce qui freine l’évolution de la philo, serait :
- Le poids de toutes les théories antérieures, dans le schéma desquelles nous restons ‘bloqués’.
- Le confort de l’habitude, même de pensée ; nous sommes, par nature, réfractaires au changement.
- Les préoccupations ‘secondaires’, qui nous empêchent de voir l’essentiel.
- Le manque de remise en cause de nos manières de penser.
- La spécialisation.., d’où la difficulté de cerner un modèle qui engloberait un ensemble de connaissances.
- L’évolution se ferait par à-coups, avec des périodes peu fertiles.
- La philosophie se vit.., elle n’est pas que dans ce qui s’écrit.
- La philosophie est morte, faute d'avoir su suivre les développements de la science moderne. (Stephen Hawking)
En somme :
- La philosophie n’évolue pas, car seuls les bébés (mouillés) aiment le changement. [!]
- La philosophie est en train d’évoluer.., de la logique de l’expert, à la logique du partage.
- Avant le tsunami : la mer est plate, et, se retire..
- Mais, tout de même : Il est plus facile de dire Oui, que de dire Non ..
- Le philosophe professionnel est devenu un ‘honnête homme’ professionnel, en charge de la transdisciplinarité. On ne passe plus de la théorie à la pratique, mais de la pratique à la théorie.
- Les chiffres sont-t-ils plus importants que les lettres ?
- Pour que les modèles scientifiques puissent servir de base aux modèles des philosophes, il faudrait qu’ils soient formulés en termes intelligibles, et pas seulement en termes efficaces.
- Il y a trois grandes catégories : -le beau, -le bien et -le vrai ; le Bien, se divise en : Compassion et Compétition ; le Vrai, en : Science, Dieu, et Individus. [quant au Beau, c’est à chacun de voir..]
Et en regret :
- La philosophie personnelle, c’est de la ‘psychologie’ ; mais le débat, pourrait.. ne pas s’y limiter.
- On a l’impression que le débat interpersonnel, disparaît de nos rencontres.. ; mais, qu’en est-il sur internet, des forums de discussion ?