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31 août 2013

« Aucun flocon de neige, ne se sent responsable d’une avalanche »

   (d’après Voltaire)  [NB. : Un certain Stanislaw Jerzy Lec aurait semblablement réitéré]
- Se sentir responsable est subjectif ;  c’est avoir l’impression qu’on peut  « y être pour quelque chose » (en être la cause),  ou croire que l’on pourrait  « y faire quelque chose » (influencer le résultat).
- La culpabilité porte sur le passé,  sur la prise de conscience des effets (désastreux par ex.) 
Soit, que l’on a participé aux événements  inconsidérément ..
Soit, qu’en tant que gestionnaire de l’ensemble (ayant donc le pouvoir de décision), l’on n’a pas veillé à  prendre les précautions utiles à éviter les conséquences ..
- La responsabilité porte sur le présent ;  elle demande de la prévoyance, et incite à la prévention (à court terme).   C’est : se porter « garant » ;  mais, les moyens d’actions sont plus visibles,  si on est orienté « processus »  plutôt que « résultat ».
- Être un des éléments qui provoquent une avalanche,  fait-il  qu’on en soit  LA  cause ?
- L’ensemble des flocons, est en auto-organisation.  Plusieurs conditions  peuvent être en présence,  mais l’avalanche, elle,  est déclenchée, par une première petite  interaction.. !   Peut-on gérer l’interaction de ces éléments ?
- Étant enfant, recevoir une éducation constructive, induit la prise de responsabilité ;  l’assumer demande de s’octroyer un « pouvoir » ;  c’est le point de départ de toute possible action.
  SOCIALEMENT :
- La prise de conscience de chacun, peut déclencher un enthousiasme collectif et responsable ;  mais, peut aussi provoquer un manque de cohérence, entre les actions.
- Les phénomènes de foule, d’entraînement, diluent le sentiment de responsabilité individuelle.
- Les conditions sur lesquelles on n’a pas de moyens d’action, font  qu’on élude la responsabilité.
- Individuellement, ne pas participer.. est aussi une action ;  mais, est-ce suffisant ?
- Le flocon est-il un embryon de dictature ?
- Les intérêts individuels des gestionnaires de l’ensemble,  sont inévitablement tôt ou tard, en opposition avec les intérêts de chacun des éléments de l’ensemble ;  un groupe d’individus influents pourrait, en remettant en question les intérêts mêmes de ces gestionnaires, contenir une –‘N’ième- « avalanche.. »   
- Si on fait partie d’un système, on l’entretient.
- Il y a  le flot-con, et le  flot-conscient.

Commentaires
En tant qu'Adulte eduque, il faut peser le pour et le contre avant de se laisser aller et etre le flocon qui provoque l'avalanche...Une lecon que je retiens, c'est que les autres sont forts pour te pousser a faire les sales besognes a leur place.
Marino -

Le déni actuel pour ne pas voir les graves problèmes sociétaux, me fait exactement penser à cette citation de Voltaire!
Le fait de ne pas nommer les maux par des mots, d'ignorer, de ne pas définir le mal, empêche les" flocons" de ce sentir responsables de l'avalanche, donc de la ralentir ou de l'arrêter!
Amicalement
hiram -

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Commentaires
B
Aucun gilet jaune ne se sent responsable des morts, blessés, estropiés, destructions, saccages, vols, pertes, traumatismes psychologiques des proches de ceux et celles qui souffriront toute leur vie des suites physiques ou psychologiques de ces événements.
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