« L’irresponsabilité, causes et conséquences ? »
- La responsabilité est liée au rôle assumé, à la liberté d’action, aux engagements pris, elle semble aujourd’hui perdre de sa consistance.
- L’irresponsabilité est-elle plus prégnante dans la résistance à d’assumer des charges, ou dans la propension à considérer comme négligeables les effets de ses actes ?
- Les causes peuvent être l’ignorance des implications d’un engagement, l’aveuglement sur les conséquences, un mauvais choix de priorités.
- L’irresponsabilité peut se manifester dans l’inconséquence d’une conduite, due à la l’attention prioritaire ou exclusive à un seul des aspects impliqués.
- Dans les systèmes hiérarchiques, chaque niveau se décharge d’une part de responsabilité sur les donneurs d’ordres, ou sur les exécutants. La sous-traitance pose le problème du recoupement des précautions.
- La multiplication des acteurs, des intermédiaires dilue la responsabilité dans le nombre.
- Le sens de l’honneur et du devoir se perd dans la déshumanisation du travail, dans l’anonymat de la mécanisation.
- La reproduction d’habitudes n’affranchit pas de la responsabilité, la conscience des conséquences ou les conditions peuvent évoluer.
- La perte du sens des responsabilités ne dérive-t-elle pas aussi de l’attente de prise en charge des dommages éventuels par les assurances individuelles et collectives ?
- Le sentiment de responsabilité s’amenuise avec le manque d’enthousiasme dû aux doutes sur le progrès, la perte d’importance de la qualité.
- L’irresponsabilité dévalue l’autonomie morale, le sentiment de liberté.
- Les conséquences apparaissent parfois par accumulation des effets, ou par leur interaction.