« Bien connaître les choses, c'est - s'en affranchir. » (cf.M.Yourcenar)
- L’attrait d’un objet viendrait de son mystère, de ce que l’on y projette et de ce que l’on croit pouvoir y découvrir.
- La connaissance permet d’attribuer une valeur, elle dépend de l’objet et de soi.
- L’attachement est une dépendance, l’objet est investi d’un pouvoir, il rassure et conforte.
- Connaître une chose, c’est en avoir intégré la substance ; elle n’a plus besoin d’être présente.
- La connaissance exige de se différencier de son objet, il faut un écart pour découvrir.
- Il ne suffit pas de connaître la chose, il faut se connaitre soi-même.
POURTANT :
- Peut-on jamais ‘bien’ connaître.., avoir une expérience totale ?
- Une œuvre d’art, un livre, même bien connu, laisse découvrir de nouveaux aspects à chaque analyse.
- L’illusion ne se dissipe pas toujours à l’examen.
- L’intérêt ou la curiosité, fait découvrir de nouvelles dimensions, qui nous transforment. [ "on se calme" ! ]
- La connaissance s’appuie sur des repères : les connaissances antérieures que nous nous sommes appropriées ; peut-on s’en affranchir si elles sont intégrées ?
COMMENTAIRE : Je pense que Marguerite s'intéressait, non pas aux objets (!), mais aux "choses" de la vie ( comme les sentiments : amour, haine, peur ..) dont il est souverain de pouvoir s'affranchir. -Rman 15-07-2017
voir aussi Le résumé : " Que signifie Connaître " du 15-10-2016.