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3 janvier 2015

« La vie a-t-elle un sens, ou doit-on lui en trouver un pour survivre ? »

- Cette question se pose à l’individu, s’il ne se sent pas englobé dans un groupe.
- Les conditions de survie matérielles éludent cette recherche, mais, si elles sont remplies, elles ne suffisent pas: l’énergie, le désir de vivre vient des émotions.
Signification ou orientation ?
- La signification s’ajuste par liaison entre le concept que l’on s’est construit et la perception du réel.
- La vie EST, ce qui me paraît absurde, c’est ma représentation.
- ‘Mais ce désert singulier n’est sensible qu’à ceux capables d’y vivre sans jamais tromper leur soif’. (Camus)
- Le sens se ressent par les émotions, le mal-être incite à le reconstruire.     
- Le sens n’apparaît que de manière exceptionnelle, la vie 'fait sens', comme un épanouissement de ce qu’on ne recherchait pas.    
- La recherche de sens passe par l’identification de ses désirs profonds.
- Se sentir dans l’obligation de vivre peut constituer un sens 'en creux’ (pour ne pas..)
- L’orientation nécessaire vers un état ultérieur peut sembler adaptée à la vie en général - de la protocellule vers des êtres futurs, (que nous en soyons un maillon ou une branche en extinction)- ou  - comme principe de vie que j’adopte, par recherche de progression, de perfectionnement, d’accomplissement de mes potentialités (mais quid lorsqu’on voit ses capacités diminuer ?).
- On ne doit pas dire ‘ma vie n’a pas de sens’, mais ‘je manque de perspectives’.
- Le sens se construit, s’assigner des buts raisonnés en tenant compte des conditions et des moyens et agir, trace le chemin. 
- Si je n’ai pas de but raisonnable et qui me fait plaisir, ma vie n’a pas de sens.
- Doit-elle avoir un sens, ne peut-on pas tout simplement vivre, mais comment ?  Tenir la barre même sans cap ou lâcher prise ?
- Le sens s’écrirait-il en pointillés ?

     Commentaire  (Posté par ali):
* j'adore la poète Turc: Nazim Hikmet. J'aime beaucoup son poème :
     " Sur la vie "
   La vie n’est pas une plaisanterie, tu la prendras au sérieux.
   comme le fait un écureuil, par exemple,
   Sans rien attendre hors de la vie  ni au-delà de la vie,
   C’est-à-dire : vivre sera tout ton souci.

   La vie n’est pas une plaisanterie, tu la prendras au sérieux.
   Mais au sérieux à tel point,
   Que les mains liées par exemple, dos au mur,
   Ou dans un laboratoire en blouse blanche,
   Avec d’énormes lunettes, tu mourras pour que vivent les hommes.
   Les hommes dont tu n’auras même pas vu le visage.
   Et tu mourras, tout en sachant que rien n’est plus beau,
   que rien n’est plus vrai  que la vie.

   Tu la prendras au sérieux, mais au sérieux à tel point,
   Qu’à soixante-dix ans par exemple, tu planteras des oliviers.
   Non pour qu’en héritent tes enfants, non,
   Mais parce que tu ne croiras pas à la mort, tout en la redoutant,
   Mais parce que la vie pèsera plus lourd dans la balance.

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