« Quel est le rôle des exemples.. dans l’investigation philosophique ? »
- L’exemple peut : être le déclencheur de la réflexion, un appui au raisonnement ; mais aussi asseoir les conclusions ou les relancer.
- L’interrogation philosophique peut avoir comme point de départ, une surprise (dissonance cognitive) ou la constatation d’une contradiction.
- La pensée philosophique est un raisonnement, considéré comme juste s’il est logique, cohérent, et si les prémisses (observations) sont acceptées.
- Le développement du raisonnement se fait par inférences : déductions, inductions et abductions ; des exemples peuvent en être les bases.
- L’exemple est contingent ; son choix, son interprétation, la manière de l’aborder, ne sont pas neutres.
- Des contrexemples ou des expériences de pensée, sont utilisés en dialectique pour amorcer le questionnement de l’interlocuteur.
- La philosophie peut être vue comme une activité, et ne pas avoir 'obligatoirement' de résultat ; dans cette perspective, les exemples et les généralisations sont les objets de cette activité.
- Dans la mesure où l'on pense que la philosophie dégage des résultats, les généralisations seraient les plus 'signifiantes'.
- Lorsqu’on considère une réflexion philosophique aboutie, la confronter à des exemples (cas particuliers, paradoxes, extension jusqu’aux limites), permet d’éviter le risque d’erreur ou d’incomplétude.
- L’investigation philosophique utilise les mêmes méthodes que la science ; la différence réside dans l’objet : en philosophie il porte autant sur la démarche que sur la finalité, et des conclusions distinctes peuvent coexister.