« Le paradoxe du darwinisme »
Quelques considérations..'sous l'angle' de la société humaine occidentale, nous donneraient à penser : qu'il y a du paradoxal, dans l' Évolution selon Darwin.
- L’évolution des espèces passe par la sélection naturelle ; le Genre Humain tente d'y déroger, tant individuellement qu'à l'intention de son organisation sociale.
- Dans un groupe, quelle est l ’adaptation' la plus efficace : la coopération ou la compétition ? Les qualités de chacun, mêmes incomplètes, peuvent s’associer grâce à la communication.
- La lutte collective de ‘défavorisés’, peut-elle permettre l’évolution d’une société ? Sa prise en charge des plus ‘faibles’, est-elle compatible avec sa propre évolution ?
- De même que l’évolution ne se réalise que par la sélection de mutations et/ou l'épigénétique, la société ne pourrait évoluer que par la créativité, les idées originales.
Or, dans la nature :
- L’évolution est un changement dans le temps ; absolument imperceptible à l’échelle d’une vie.
- La nature sélectionne le plus adapté, ou le plus adaptable ?
- Les manifestations de l’instinct de survie individuel, favorisent-elles, ou non, la survie de l’espèce ?
- Les éléments du groupe, ‘agissants’ au niveau de l’évolution, sont ceux en âge de procréer ; les autres n’ont aucun impact sur le processus (qu’ils soient sélectionnés ou non).
- La sauvegarde de toute espèce, est dépendante d’un équilibre dynamique avec les autres.
- Il n’y a pas de paradoxe, celui qui survit au 'détriment' des autres, doit entretenir le mécanisme dont il dépend.
- " Donner la vie, c’est donner la mort ". [c'est gai !]
Commentaires :
* La nature sélectionne le plus adapté, ou le plus adaptable ? Mais à quoi ? À la société qui change elle-même, à quelque chose qui change (relatif) ou quelque chose d'absolu. Un adaptable n'est jamais adapté. La réalité est-elle dès lors immuable ? Y a-t-il de grands principes ou que des vérités relatives auxquelles on "s'adapte" ? (Posté par co)
* L’être qui a développé (ou créé, ou exprimé) des moyens pour tirer parti d’un changement de conditions, sera renforcé et perpétué ; une succession de variations sélectionne ainsi un potentiel d’adaptation (génétique ou comportemental) plus étendu. Quant aux principes ou vérités, ne sont-ce pas eux qui sont adaptés à la lumière de l’extension des connaissances ? (Patricia)