« Peut-on être un saint, sans Dieu ? »
- Défini comme ayant une relation directe avec le ‘saint des saints’, le Saint chrétien a comme pendant : dans l’hindouisme, le Sâdhu (qui renonce aux biens matériels dans une recherche de pureté), dans le judaïsme, le Tsadik (sage en quête de vérité) ; ainsi que certains marabouts.
- À la différence près, que ces 'pendants' ont choisi l'ascétisme ; et ne sont 'utiles' aux gens, que dans la seule mesure où ils interfèrent auprès d'un dieu.
- SAINT sans DIEU = non ; saint sans DIEU = oui (et même: sans dieux 'du tout').
- Certains sont reconnus par une religion, à laquelle même ils n’appartiennent pas, comme les ‘justes’.
- La révolte, la responsabilité, peut faire un saint s’il reste modeste et refuse la prise de pouvoir.
- Est un saint, celui qui se consacre aux autres, qui les aide à vivre ; qui se sent une mission, ou se l’est choisie.
- Ce n’est [généralement] que quand la vie est finalisée, que l’on peut juger de sa ‘ bonté d'âme ’ et que le saint peut être vénéré.
- On devient "saint", parce que l'on a agi avec abnégation, au moins (en apparence) à un moment donné.., et que l'on est connu comme tel.
- Ce n'est ni l’intention, ni la motivation .., mais seul le 'résultat', qui est reconnu par la ‘ vox populi ’.
- Vivre et agir, en ' sainteté ', ne serait-ce pas : le fruit d'un énorme besoin de reconnaissance ? Voire à la limite du ' péché d'orgueil ' ?
- Les sanctuaires rassemblent ceux qui ont de la ' valeur ' pour les autres ; alors qu'ils n'ont pas obligatoirement, vécu en ' odeur de sainteté ' ..!
- A la question de Tarrou, le docteur Rieux répond : " ce qui m’intéresse, c’est d’être un homme."